Parce que ces affiches monumentales (10m x 3 m !), ces dioramas qui ouvrent sur d’autres mondes, ces centaines de scénarios d’enfant, ces centaines de silhouettes peintes presque en grandeur réelle, ces portraits, ces milliers de merveilles ont un secret, on le sent bien.
 
Travaillant dans des usines pour gagner sa vie, ignoré de tous dans le meilleur des cas, risée des esprits étroits plus souvent qu’à son tour, Guy Brunet, fidèle à ses passions d’enfant contre vents et marées – et secrètement consterné par la pauvreté de l’âme du monde moderne –, s’est toujours débrouillé pour conserver intacte son envie de créer, de fabriquer du rêve avec tout ce qui passe entre ses mains.
 
Aujourd’hui, Guy Brunet a soixante sept ans. Et l’univers auquel il a toujours rêvé est désormais devenu une réalité tangible, une réalité que chacun peut rencontrer, chez lui, à Viviez, en Aveyron. Mais seuls quelques rares curieux viennent pousser cette porte.
 
Pourtant, lorsqu’on a pris le temps de découvrir l’œuvre de Guy Brunet, on n’est pas surpris d’appendre que, depuis le début du troisième millénaire, des pièces de l’artiste sont exposées aux quatre coins de France, ainsi qu’à Lausanne, en Suisse, dans des musées, des expositions, mais aussi dans des festivals, où ses films sont projetés. Par ailleurs, de grandes chaînes de télévision européennes (RTBF [Radio télévision belge francophone], France télévision, ARTE…) ont réalisé plusieurs reportages sur son travail remarquable et la revue internationale d’art brut Raw Vision (anglophone) s’est faite l’écho de son travail.
 
La Fabuleuse Histoire de la Paravision, est le premier long métrage entièrement consacré à cet artiste hors du commun.
Le film s’articule autour de trois champs d’une découverte saisissante : un homme, une philosophie, une œuvre.
 
D’abord, on est bouleversé de découvrir ce personnage pétri d’une humanité brute et chez qui la créativité insuffle un sens mystérieux aux moindres détails de ce monde.
Ensuite, on est ébloui par la lumière que dégage cette philosophie à peine formulée mais toujours présente, dans les moindres recoins de l’œuvre, dans les plus étranges intentions de l’homme jusqu’à cette fascinante expérience de la liberté qu’il nous donne en partage.
 
Et, finalement, on est transporté par cette œuvre puissante et attachante, gorgée d’une sensibilité à fleur de peau qui parle à quelque chose d’enfoui au fond de nous-mêmes, quelque chose qui s’était endormi depuis l’enfance et qui se réveille soudain sous la force et la simplicité du trait de cet artiste unique.
 
Quelque chose de fou, de vrai et de fort qui, sans qu’on le sache, nous aide à tenir debout dans la folie du monde.
L'histoire
Depuis l’âge de sept ans, Guy Brunet peint, principalement pour les besoins de ses réalisations cinématographiques. Si celles-ci furent rêvées, d’abord, elles sont devenues ensuite singulièrement réelles.
 
Une invraisemblable accumulation d’œuvres qui transforment sa maison en un inextricable labyrinthe de créations où la puissance de l’envie a, depuis belle lurette, prit le pas sur les contingences quotidiennes. Dans les quelques passages concédés, on circule difficilement, le regard ébahi et l’âme en fête.
AccueilLe filmLes créateursAlbumBande annonceLes partenairesPresseAgenda 
Copyright poekhali